Arrivée dès le 3 avril à Nice (sans ma valise, partie à Bordeaux comme par automatisme, merci Air France !) j’ai retrouvé Jacques Gantié dont le guide fait autorité en ce qui concerne les établissements du Sud Est de la France. Nous avons déjeuné à l˝Aromate˝ (boulevard du Maréchal Joffre), que je recommande à tous : c’est une véritable pépite, avec un rapport qualité-prix imbattable pour une cuisine d’un rare raffinement. L’accueil est adorable ce qui ne gâche rien.
Après un briefing de notre chère Régine Le Coz, Fondatrice et Présidente de ˝Femmes et Vins du Monde˝, le Concours International Monaco 2008 a pu débuter : 150 échantillons de vins de 12 pays participants furent dégustés le 4 avril par 25 dégustatrices de 15 nationalités différentes.
Un grand moment de convivialité très intéressant.
A chaque table, 5 dégustatrices issues des collèges suivants : œnologue, winemaker, production, diffusion, commercialisation, formation-information, œnophile, Madame ou Mademoiselle ˝comme vous et moi˝.
A ma gauche, Adriana Etchaberry Yustes ingénieur œnologue et vigneronne espagnole. A ma droite, Jia Peng, œnologue chinoise. Face à moi, Anna Ottoson venue de Suède.
Sur nos feuilles, 3 points d’écart en moyenne sur 92 points potentiellement attribués à chacun des vins, pour 28 vins dégustés (et recrachés, oui, tous recrachés promis juré !).
Au final donc, très peu d’écart dans nos notations. Ce qui prouve que lorsqu’un vin est bon, il plaît à toutes et que lorsqu’on est œnophile on trouve facilement les mots justes pour exprimer ses sensations.
Petit salut personnel à Maria Isabel Mijares pour son tempérament, ses grandes qualités humaines et professionnelles. Elle est un exemple pour toute femme du monde du vin.
Et grand coup de chapeau à Régine, pour cette idée qu’il n’existe pas un goût au féminin, mais que les femmes dégustent bien. Comme en outre ce sont elles qui réalisent la majorité des actes d’achat de vin, il serait judicieux de leur accorder un peu plus de considération... Tiens, par exemple, au restaurant, si le maître d'hôtel voulait bien cesser de tendre la carte des vins systématiquement à Monsieur en adressant à Madame le sourire qu'on destine habituellement aux enfants en bas âge...
Evidemment, ceci n’est qu’un premier exemple.
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