Waouh ! Voila ce que j’ai pensé en entrant au Sénat samedi 26 septembre, dans la salle Clemenceau (surnommé "le Tigre"). Des tigresses… euh, pardon, des femmes chefs d’entreprise et des femmes actives, de passion et de combat, étaient réunies autour d’un thème : "Réseaux de Femmes, le nouveau pouvoir".
Business angels, Force femme ou Féminin pluriel réseautaient ensemble, n’en déplaisent aux mauvaises langues, avec enthousiasme et tous charmes dehors. Dépassés les vieux clichés de femmes envieuses et jalouses ! Compassion, écoute, empathie… étaient à l’ordre du jour. Non seulement lors de cette réunion mais le reste du temps aussi, car c’est désormais une attitude positive adoptée par chacune.
Douceur et féminité ? Oui. Les tenues vestimentaires, sourires et fous rires l’attestent autant que la sincérité de certains témoignages personnels (violence faite aux femmes) ou plus structurels (précarité de celles-ci et de leurs enfants dans un monde en crise).
Sur l’estrade, des personnalités emblématiques : Tita Zeitoun, Armelle Carminati Rabasse, Christina Lunghi, Olga Trostiansky et bien d’autres encore, illustrant les différents aspects de ces groupes, cercles ou associations plus ou moins perméables à des messieurs sensibles à leur démarche : certains se sont exprimés ce matin là avec beaucoup d’intelligence.
Je retiens trois points :
- Wohw… Le web est passé par là. Avec la remise en cause des hiérarchies et des valeurs dans l’entreprise, les femmes dont on connait le talent relationnel ont bénéficié de cette Toile pour tisser des relations, des émulations communes et pour certaines, percer le fameux plafond de verre.
-Whaaa… La femme est l’avenir de l’homme ! Premières créatrices d’entreprises en raison de leurs difficultés à évoluer au sein d'entreprises dont elles n’ont pas les rênes (celles qui les cantonnent trop souvent aux mêmes postes ou rôles) mais aussi parce qu’elles sont courageuses, pugnaces et gèrent mieux que les hommes (preuves à l’appui à la vue des statistiques). Elles sont loin d’occuper leur place dans la Société à part égale et l’on ne peut que constater la nécessité de contraintes financières et quotas pour tenter d’imposer leurs qualités à ceux qui ne souhaitent nullement quitter le pouvoir. Grosse nuance : elles ne prennent pas le pouvoir contrairement aux hommes, elles partagent les charges et assument leurs devoirs sans fléchir.
- Woui… Elles ont en charge depuis toujours la pérennisation de l’espèce humaine, l’éducation des jeunes générations ce qui les rend sensibles à l’environnement. Lors des débats, il fut ainsi question de précarité et de sécurité autant que d’implication pour un monde meilleur et des entreprises plus vertueuses.
Pour ma part, j’admire chacune d’entre elles : elles ont en charge dans leur vie privée comme dans leurs postes à responsabilité en politique comme en entreprise, la transmission des valeurs, des savoirs faire et la valorisation des patrimoines par l’éducation. Toutes les femmes présentes ce samedi matin consacrent une partie de leur temps (véritable luxe aujourd’hui) pour soutenir leurs consœurs tout en conservant un autre temps précieux pour leur famille en sus de leurs activités professionnelles. Mesdames et Mesdemoiselles, chapeau bas !
Encore merci à Emmanuelle Gagliardi, directrice de publication du magazine L ON TOP et à Béatrice Lanson-Villat, présidente du Club féminin Pluriel d’avoir réuni en une même assemblée tous ces réseaux féminins dont les préoccupations sont, sinon similaires, très convergentes. A quand la deuxième rencontre ? Je m’inscris !
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